Nous sommes arrivés ce midi à Penang au bout du détroit de Malacca et au bord de la mer d’Andaman que nous connaissons déjà pour l’avoir vue à Puket.  Autant vous le dire tout de suite, ici on retrouve la chaleur de Kuala Lumpur.  Nous n’avons cette après-midi visité qu’une seule chose : l’ancienne maison de Cheong Fatt Tze.  Ce personnage est considéré comme le dernier des mandarins et le premier des capitalistes Chinois. Il est décédé en 1916 et le "financial times" le surnoma à l'époque le Rockfeller chinois. Sa maison a été restaurée à l’identique en 1995. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, cette maison bleue a également servi pour le tournage du film « Indochine » avec Catherine Deneuve.

Le Cao Daisme est un mélange de Bouddhisme, de Christianisme, de Taoïsme et de Confucianisme. Dans cette religion, Bouddha et le dieu chrétien sont considérés comme des divinités, mais Cao Dai est la troisième  et plus importante divinité. Créée par un certain Ngo Van Chieu en 1923, cette religion comportait un demi-million de fidèles en 1930 et plus de 2 millions actuellement.

Nous arrivons à Tay Ninh pour l’office de 12 heures dans le grand temple Caodaïste. Cela ressemble plus au rituel d’une secte que d’une religion. C’est assez marrant.

L’après midi, nous visitons les tunnels de Cu Chi. Je vous cite le LP :  Le réseau des tunnels de Cu Chi devint légendaire dans les années 1960 en permettant au Viêt-Cong de contrôler une grande partie de la campagne, à seulement 30 ou 40 km de Saigon. A cette époque, il s’étendait de la capitale sud-vietnamienne à la frontière cambodgienne ; plus de 250 km de galeries souterraines sillonnaient le district de Cu Chi. Ce labyrinthe, creusé par endroits sur plusieurs niveaux, comportait d’innombrables trappes, des quartiers d’habitation, des entrepôts, des fabriques d’armes, des hôpitaux de campagne, des centres de commandements et des cuisines. … Le Viêt-Cong pouvait ainsi lancer des attaques surprises et disparaître sans laisser de traces. Les tentatives de destruction de ce réseau se révélant aussi meurtrières qu’inefficaces, les américains décidèrent de frapper fort et transformèrent les 420 km² de Cu Chi en ce qui fut appelés par la suite «  La région la plus bombardée, gazée, défoliée et dévastée de tous les temps de la guerre » …        

Les temples
A tout seigneur tout honneur, on commence par la visite du site du Grand palais et du Wat Phra Kaew (NB : Wat signifie Temple). C’est ici  que l’on trouve le Bouddha d’émeraude.  Sur le même  site que les palais anciens, on trouve des palais contemporains  que le roi n’utilise que très rarement. Il  a en effet beaucoup  de résidences.
A 10 minutes de marche de là , on trouve le deuxième temple le plus visité de Bangkok : le Wat Pho et la statue du bouddha couché. Sur ce site qui compte un nombre impressionnant de temples , on trouve des centaines  de bouddhas.  Nous traversons alors le fleuve pour visiter le Wat Arun , ancien temple de style khmère.  En fin de journée, nous avons visité le Wat Traimit et le Bouddha en or massif.  
 

ChinaTown.
Avant d’arriver à ce quatrième  temple, nous avions déjeuné dans un petit restaurant ( rub arron cfr guide Lonely ou routard) . Nous avons mangé Thai : Càd du riz blanc accompagné d’un plat de  viande (porc – poulet-ananas-sauce aigre douce) et d’un plat de scampis (avec légumes et brocolis).  C’était délicieux mais pas autant que ce que nous prépare notre cousine Na.  Pour arriver à ce Wat Traimit donc , nous avons traversé Chinatown et  ses ruelles de commerces .
 

Se déplacer à Bangkok

Bangkok est très embouteillé. Le moyen le plus pittoresque pour se déplacer est le « tuk-tuk » . Ce moyen de locomotion  doit son nom au bruit fait par cette moto  qui transporte  deux passagers .

Une autre façon rapide de se déplacer du sud au nord est de prendre le bateau rapide sur la rivière Chao Phraya. Ce bateau express fonctionne sur le même principe qu’une ligne de métro.  Pour un prix de 14 bath, ou peut traverser toute la ville. ( nb 1 bath = +/- 1 Franc Belge)

En bons touristes que nous sommes , nous nous sommes laissés tenter par une visite de la ville depuis ses canaux ( Klongs) . Nous  avons  pour celà utilisé  un bateau à moteur de voiture.  Nous avons été très surpris du nombre important de temples que l’on trouve.

Nous démarrons notre deuxième visite des temples d’Angkor à 7h du matin. Nous avons un guide francophone de  remplacement, mais sincèrement nous n’avons rien perdu au change (Cfr photo) . Outre l’histoire de la cité d’Angkor et des multiples représentations des dieux hindous (Brahma-Vishnou-Shiva) elle nous informera des mille facettes de la vie khmère actuelle. Tout d’abord, les personnes qui ont connu la période des Khmères Rouges n’en parlent jamais. Lock-out complet. Deuxième principe : on ne doit jamais parlé de politique en public. On peut voir fleurir le long de la route qui nous mène à notre premier temple (Banteay Srei) pas mal de maisons du parti au pouvoir, le « Cambodian People’s Party »(en abrégé le CPP). Troisième réalité : depuis sa période glorieuse du 14ème siècle, l’empire Khmère a perdu plus de 50% de son territoire au profit des Thaïlandais et des Vietnamiens. Ce qui ne les rend pas très sympathiques aux yeux des Cambodgiens.(Diaporama de la vie courante)
Nous arrivons au premier temple, le Banteay Srei   qui vaut bien la peine de faire les 30 km qui le sépare de Siem Reap. Au retour, nous visitons également les temples du  Baray  (Pré Rup, Le Mébon Oriental,  Banteay Samré (Diaporama) et les temples d’Angkor Nord-Est : Ta Som, Neak Pean, Preah Khan (Diaporama)

Nous rentrons vers 16 heures à l’hôtel. Pas le temps de prendre une douche. Nous partons immédiatement pour le lac Tonlé Sap et le village flottant. On amène tous les touristes voir le couché de soleil sur le lac et voir la misère de ce village lacustre d’immigrés Vietnamiens. Ce voyeurisme touristique est un peu artificiel. Espérons que les 2 fois 20$ que nous avons payé pour prendre le bateau est bien comme précisé une contribution pour le développement de ce village. Dans un pays  où le pouvoir de l’argent est supérieur aux lois, on en doute quand même un petit peu. (Diaporama)

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Nous quittons ce dimanche matin le centre de Singapour pour rejoindre une partie moins urbanisée à 15 km à l’Est. Pour cela, nous prenons le bus qui, à Singapour, est un moyen très bon marché et très performant pour se déplacer. Nous arrivons après 20 minutes au « Bukit Timah Nature Reserve ». Voici ce qu’écrit le guide du routard : Singapour est la seule ville du monde (avec Rio de Janeiro) à avoir conservé plusieurs hectares de forêt tropicale à quelques kilomètres du centre. Pour ceux qui ne vont pas à Bornéo, mais qui veulent néanmoins se plonger dans la verdure des forêts tropicales et avoir une petite idée de ce qu’est la jungle. Des sentiers bien tracés et fléchés permettent de s’y balader. Les singes sont en totale liberté. Bukit Timah est le point culminant de Singapour avec 162m. Nous marchons pendant 3 heures dans cette réserve et rentrons à l’hôtel pour plonger dans la piscine. Il était ,en effet, impossible de faire du shopping  avec des tee-shirts témoins de nos exploits  sportifs accomplis sous plus de 30°. 

Nous partons vers 17 heures pour  affronter la rue commerçante : Orchard Road. Bien que l’on soit un dimanche tous les magasins sont ouverts. Ils sont ouverts 7 jours sur 7.  De plus, en cette période de préparatifs pour le nouvel an lunaire (Nouvel an Chinois) certains magasins fermés habituellement à 22 heures annoncent la fermeture pour 1 heure du matin. C’est le cas chez Carrefour.(Pas de syndicats ici ?)  Orchard Road c’est les Galeries Lafayette exposant 10. Gucci, Dior, Versace, Louis Vuiton, Prada…. sont tous présents avec d’immenses boutiques. On est, il ne faut pas l’oublier, dans une des villes les plus riches du monde. Aucune femme du monde ne  me contredira :  « cette rue à elle seule vaut le voyage ».

Pour les chinois, ce 2 février 2011 démarre l'année du lapin

En ce lundi matin, nous nous préparons à quitter Singapour et dépensons nos derniers dollars Singapouriens. Singapour est la ville des interdits et des amendes.  Les policiers sont en civils et donc difficilement identifiables. Les Singapouriens respectent scrupuleusement les règles pour ne pas à avoir payer des amendes astronomiques.  Exemples : fumer où c’est interdit (1000 $) , mâcher du chewing gum en rue (1000 $), rouler en vélo où c’est interdit (1000 $) , jeter des détritus en rue (1000 $), etc … Dans une boutique nous avons d’ailleurs trouvé un tee-shirt qui le rappelle. Nous avons vu hier dans la réserve naturelle que « Dégrader la forêt pouvait entraîner une amende allant jusqu’à 50.000 $ et 6 mois de prison. Les deux mais pas plus ».
Nous quittons l’hôtel à 14 heures, prenons l’avion vers 16h20  et arrivons à Bali à 19 heures. Il fait déjà nuit. On verra demain.  Nous profitons toujours des périodes de transferts pour préparer sur le pc-mini la mise à jour du blog. Voila, on est à jour.    

Nous sommes arrivés à Chiang Mai hier soir sans aucun problème et avons réservé  des voyages organisés pour les trois jours.Nous partons ce matin vers 8 heures au nord-ouest de Chiang Mai vers le parc national de Suthep-Pui. Ce parc de 265 km² est un mélange de jungle, de villages d’ethnies et de curiosités touristiques. Nous passons devant le Phra Tamnak Phuphing qui est une résidence de la famille royale. Il paraît que le roi  vient y chercher la fraîcheur lorsqu’il fait trop  chaud à Bangkok. Nous ne visiterons pas les jardins ouverts au public par manque de temps. Nous remarquons quand même qu’ici la végétation est composée de plantes des climats tempérés.
Nous voyons des roses, des géraniums, des amaryllis,…
Nous visitons d’abord le village de Meo. Ses habitants font partie de l’ethnie Hmong. (NB : pour plus d’infos, voir le compte-rendu de demain) Nous apprécions cette visite bien qu’un peu artificiel et touristique.

Nous visitons ensuite le temple du Wat Phra That Doi Suthep. On accède au temple par un escalier de 306 marches. L’attraction principale de ce temple est le « Chedi » en plaqué or  qui contient en son sein une relique sacrée de Bouddha. Notre guide nous explique que beaucoup de thaïlandais viennent ici en pèlerinage pour rendre hommage à cette relique.

Après déjeuner nous partons à deux, avec notre guide pour nous tout seul, visiter les temples de la ville. Chiang Mai en possède prés de 300 dédiés à Bouddha. Nous n’allons en visiter que trois.
Le Wat Chedi Luang

Le Wat Chiang Man

Le Wat Phra Singh

Après cette journée, je suis devenu incollable sur la vie de Bouddha. Je vous la raconte….. Non, rassurez-vous ! Je profite quand même de vous dire que nous sommes en Thaïlande en l’an 2554 après Bouddha et que certains passages de sa vie m’ont fait penser à ce que s’est passé 500 ans plus tard en Palestine.

Durant cette journée, nous avons appris pas mal de chose sur la ville de Chiang Mai.
- En 1292, Chiang Mai ( qui signifie ville nouvelle) était la capitale du royaume de Lanna. Le style Lanna que l’on peut rencontrer un peu partout dans le nord de la Thaïlande est représentatif de cette époque. Après  cette période, le royaume de Sukhotai, puis cela d’Ayuthaya prirent l’hégémonie sur le pays. L’ère de Bangkok me commence qu’en 1782.
- Ces régions du nord ont été le théâtre de beaucoup de guerre avec les pays voisins et principalement les birmans. C’est une des raisons pour laquelle la capitale à toujours été déplacée vers le sud. L’histoire mouvementée de cette époque s’accompagne de flux migratoires. La population du nord de la Thaïlande se mélangeant avec des ethnies venues de la région chinoise du Yunnan et d’autres régions limitrophes.
- Chiang Mai est composé d’une vieille ville entourée d’une enceinte et d’un canal, et d’une nouvelle ville où l’on trouve quelques buildings.

Après le diner du soir, nous sommes allés au Sunday Walking market , où toute la ville s’est donné rendez-vous. Je vous cite l’article du Lonely Planet. C’est une expérience sans pareille. Le Sunday Walking street offre de bons produits bien représentatifs de la culture de la province. Elle rappelle aussi la tradition des marchands itinérants des anciennes caravanes chinoises. … De nombreux produits comme des foulards en couton, les sandales en cuir et les sculptures sur bois sont faits main à Chiang Mai et ses alentours. Sur ce marché, pas de mode hippie ; vous trouverez plutôt de nombreux accessoires ethniques élégants, des T-shirts en coton naturel et des sacs en toile « Save the planet » ….. Après la tombée de la nuit des musiciens de rue s’installent sur le passage…Ce marché s’étend sur  chaque coté de la Th Ratchadamnoen, (soit prés de 2 Km)
Nous rentrons vers 22h30, après avoir pris un dessert au Tiger Kingdom Restaurant In Town (Th Moon Muang) que je vous recommande aussi bien pour sa nourriture  que pour son ambiance musicale.  Avec 5€  on mange pour deux.

Nous partons de bonne heure en minibus avec 12  autres touristes pour la visite des tribus du nord de la Thaïlande. Dans le groupe, il y a 4 français. Quel plaisir de pouvoir échanger ses impressions de voyage dans sa langue maternelle ! La route est à 4 voies et en très bon état. Pas de nids de poule si vous voyez ce que je veux dire. Le minibus roule assez vite. Après une heure de grand route et trente minutes de routes villageoises, nous sommes arrivés à destination. Nous allons nous déplacer pour  visiter d’abord 4 minorités : Karen, Lisu, Akha, Lahu. Après, le chemin sera un peu plus long pour arriver dans la tribu des Karen-long-neck.

Les minorités ethniques qui occupent les régions montagneuses du nord sont souvent appelées « ethnies montagnardes ». Chaque ethnie possède sa propre langue, ses coutumes, son style vestimentaire et ses croyances. Ce sont en majorité des peuples d’origine semi-nomade venus du Tibet, du Myanmar, de Chine et du Laos durant les deux derniers siècles. Population du « quart-monde », elles n’appartiennent ni aux puissances alignées, ni aux pays en développement, mais continuent à traverser les frontières, fuyant souvent l’oppression des autres cultures, sans égard pour la notion de nation. La langue et la culture constitue les frontières de leur monde. Certains groupes vivent dans un temps indifférencié entre le XIème et le XXIème siècle, tandis que d’autres assimilent lentement la vie moderne. Toutes ces ethnies sont en grande majorité animistes. L’institut des recherches tribales de Chiang Mai reconnait 10 ethnies montagnardes. Nous n’en n'avons visité que 5.

	Caractéristiques
	Karen Population: 428000 Membres Origine : Myanmar Peuplement actuel : Thaïlande,Myanmar Economie: riz, légumes, bétail Particularités: Principal groupe des ethnies montagnardes de Thaïlande, formant environ 47% de cette population. Les karen vivent plutôt dans les vallées.
	Lisu Population: 55000 Membres Origine : Tibet Peuplement actuel : Thaïlande,Yunnan Economie: riz, maïs, bétail Particularités: Les villages des Lisu s'étendent généralement dans les montagnes à 1000 m d'altitude.
	AKHA ( prononcer I-Kaw) Population: 68600 Membres Origine : Tibet Peuplement actuel : Thaïlande,Laos,Myanmar,Yunnan Economie: riz, maïs, haricots, poivre Particularités:. habitent seulement dans la province de Chiang Mai et de Chiang Rai. Les plus pauvres de Thaïlande.
	LAHU Population: 103000 Membres Origine : Tibet Peuplement actuel : Thaïlande,Myanmar,Chine du sud Economie: riz, maïs Particularités: Excellents chasseurs.
	Karen Long Neck Font partie de la tribu des Karen. Elles portent des anneaux au cou,aux poignets, aux genoux et aux mollets. Elles changent leurs "colliers" en moyenne tous les 3 ans.
	Hmong Population: 151000 Membres Origine : Chine du sud Peuplement actuel : Thaïlande,Laos,Vietman,Chine du sud Economie: riz, maïs,choux,fraises Particularités: Deuxième ethnie par le nombre.Les Hmong occupent en général les sommets ou les plateaux au dessus de 1000m. Rencontré hier.

Sur le retour nous visitons la grotte de Chiang Dao. Cette grotte se compose de 4 grottes reliées entre-elles. Nous visitons la première : Tham Phra Non longue de 360 mètres. Elle contient de nombreux sanctuaires religieux. En fin de visite, nous passons 30 minutes dans une ferme d’orchidées. Mieux qu’à Bali mais pas aussi flamboyant qu’à Singapour.

Nous partons aujourd’hui en excursion privée pour la province de Lampang et la province de Lamphun qui ne sont pas des destinations touristiques. Nous ne verrons pas 5 occidentaux sur toute notre journée. Ancien et encore actuel centre de négoce du bois de teck, Lampang l’utilisera même pour la construction de ses temples. Tout comme l’ancienne ville de Chiang Mai, Lampang était ceint d’un mur en pierre et situé au bord d’une rivière. A Lampang, un autocar d’écoliers visitent les temples du Wat Chedi Sao et du Wat Phra Kaew Don Tao à l’écoute de leurs professeurs. C’est de ce dernier temple que provient le fameux Bouddha d’émeraude que l’on peut voir à Bangkok au Wat Phra Kaew à côté du palais royal. ( Cfr journée du 11/01/11). Nous visitons à quelques kms le Wat Pha That Lampang Luang qui parait-il est le plus beau temple en bois de style Lanna. Nous visiterons encore à Lamphun le temple du Wat Phra That Hariphunchai.
L’intérêt de ce voyage était de sortir des sentiers remplis de touristes pour visiter une Thaïlande plus authentique. Ici tout est écrit en Thaï, rien n’est en anglais. On a l’impression que le développement de ces villes est totalement contemporain. On trouve des usines de textiles, une usine Pepsico et bien d’autres. Tout cela explique pourquoi les cadres savent payer à leurs enfants l’éducation prodiguée dans des locaux flambants neufs des écoles privées du centre de ces villes. Sur la route entre Lampang et Lamphun, nous nous arrêtons à un marché campagnard. Les thaïlandais mangent tout ce qui est vivant. Je vous laisse apprécier.

Cliquer sur une photo pour l'agrandir

œufs cuits avec poussins à l’intérieur	Insectes
Grenouilles sèchées	Vers de Bambou
Larves de fourmis.	Grenouilles dont certaines énormes
Sauterelles géantes encore vivantes	Autres criquets
Placenta de buffle	chips de bananes

Nous avons goûté des châtaignes chaudes comme on peut en trouver aux plaisirs d’hiver à Bruxelles. Tout cela nous a paru assez propre. Les poissons, par exemple, sont vendus vivants et les viandes sont préemballées par le soin du vendeur dans des petits sachets en plastique. On s’est limité à acheter des chips de bananes. Cela ressemble en épaisseur et en goût à nos chips au sel, avec toutefois une touche un peu plus sucré-salé.

Bonjour à tous. Je résume nos 5 jours à Phuket. Nous logeons à Bang tao, qui est une crique sur la côte ouest de l’île, dans un bungalow autour d’une piscine. (Voir site de l’hôtel).  A l’avantage des autres criques que l’on voit sur la photo ci-dessus -Kata Yai Beach, Karon Beach et Patong Beach (en haut de l’image) – cette baie n’est pas trop envahie par une multitude d’hôtels. A Patong ou à Karon, nous avons compté jusqu'à 7 rangées de transats devant la mer. Ici, une seule rangée. Nous profitons de la plage et de la mer. En contrepartie, pour  faire un peu de shopping et visiter l’île nous avons loué une petite voiture (800 bath/jour)   .

Nous avons visité Phuket-ville qui est restée une ville à 100% Thaïlandaise. (Photo d’un bus à Phuket ville ci-dessous).

Nous avons également visité Patong. Après tout le mal qu’on nous en avait dit, nous nous attendions à pire. Il est vrai qu’une rue de Patong est dédiée à la prostitution, mais globalement cela ne doit pas représenter plus de 1% de la population, ni plus de 1% de la surface de la ville. Patong est une ville pour touristes, avec des grands centres commerciaux et des petits marchés, des restos partout et des rues bondées. 
Ci-dessous photo du centre commercial de Jungceylon.

Connexion électrique devant le Hard Rock Café de Patong.

Baie de Ruwai dans le sud de l’île.

Nous avons réservé une demi-journée, pour nous rendre dans la province voisine de Phang-nga. Dans la publicité de l’excursion, l’organisateur se ventait d’être le seul à faire visiter la baie de Phang-nga et la fameuse île de James bond à la tombée de la nuit. Arrivé sur site, à la vue des 100 autocars sur le parking, on en doutait. Mais effectivement nous étions bien les derniers. Un arrêt d’une heure au village lacustre musulman a permis à tous les touristes de quitter la baie et aux commerçants de fermer boutiques. Nous étions bien les seuls à visiter l’île qui avait servi de lieu de tournage à Roger Moore, alias 007, dans « l’homme au pistolet d’or ».

THAILANDE

khaosan Road   visualiser le message du 10/01/2011  

Bangkok : Les temples   visualiser le message du 11/01/2011  

Bangkok : Chinatown  

Bangkok : Se déplacer dans la ville.  

Ayuthaya   visualiser le message du 12/01/2011  

Maison de J.Thompson   visualiser le message du 13/01/2011  

Bangkok Moderne  

CAMBODGE

Phnom Penh   visualiser le message du 15/01/2011  

Angkor Vat   visualiser le message du 17/01/2011  

Les temples d’Angkor Central  

Angkor : Les temples de l'est  

Angkor : Banteay Srei   visualiser le message du 18/01/2011  

Les temples du Baray  

Les temples d’Angkor Nord-Est  

Siem Reap : La campagne   

Tonle sap  

Angkor : Les Roluos   visualiser le message du 19/01/2011  

Le marché de Siem Reap  

SINGAPOUR

Singapour : Thaipusam   visualiser le message du 20/01/2011  

Singapour : Jardin Botanique   message du 21/01/2011  

Singapour : Jardin des Orchidées  

Singapour : Little India   visualiser le message du 22/01/2011  

Singapour : Chinatown  

Singapour : Marina & Buildings  

Singapour : Un dimanche   visualiser le message du 23/01/2011  

Bali : Sanur   visualiser le message du 25/01/2011  

Bali : Circuit Classique   visualiser le message du 26/01/2011  

Bali : Second Circuit   visualiser le message du 27/01/2011  

THAILANDE

Chiang Mai : Suthep-Pui   visualiser le message du 30/01/2011  

Chiang Mai : Les temples    

Les Ethnies du Nord   visualiser le message du 31/01/2011  

Lampang - Lamphun - Marché   message du 01/02/2011  

Phuket   visualiser le message du 04/02/2011  

Phang Nga   visualiser le message du 06/02/2011  

THAILANDE

Nong Khai: Sur la rive du Mékong   message du 29/01/12  

Laos

Vientiane   visualiser le message du 30/01/2012  

Vientiane à Velo   visualiser le message du 31/01/2012  

Vientiane suite   visualiser le message du 01/02/2012  

Vers Vang Vieng   visualiser le message du 02/02/2012  

Vang Vieng sous la pluie   message du 03/02/2012  

Vang Vieng - Nam Xong   visualiser le message du 04/02/2012  

Luang Prabang   visualiser le message du 06/02/12  

Luang Prabang - Kuang Si   message du 07/02/2012  

Le Mékong à Luang Prabang   message du 08/02/2012  

Le pays aux milliers d'éléphants   message du 9/2/12  

Tak Bat à Luang Prabang   message du 10/02/12  

Thongbay Guesthouse   visualiser le message du 11/02/12  

Fin de séjour au Laos   visualiser le message du 12/02/2012  

Vietnam

La Baie d'Halong   visualiser le message du 14/02/2012  

Vers Pu Long   visualiser le message du 15/02/2012  

Traversée de Pu Long   message du 16/02/2012  

Fin du Trek   visualiser le message du 17/02/2012  

La région de Ninh Binh   message du 18/02/2012  

Arrivée à Hanoi   visualiser le message du 19/02/2012  

Visite de Hanoi   visualiser le message du 20/02/2012  

Visite de Saigon   visualiser le message du 22/02/2012  

Les tunnels de Cu Chi   visualiser le message du 23/02/2012  

Delta du Mékong 1  visualiser le message du 24/02/2012  

Delta du Mékong 2   visualiser le message du 25/02/2012  

Delta du Mékong 3   visualiser le message du 26/02/2012  

Notre journée démarre assez tôt. Après un petit-déjeuner assez léger, enfin je parle pour moi car Marie-France a avalé 4 toasts à la confiture, une omelette, des beignets, un bol de riz,…. nous partons  à pied vers le centre ville. Notre bungalow  est très bien mais malheureusement un peu excentré par rapport au centre ville.  Sa proximité avec le « pont de l’amitié » est un atout, mais cela nous oblige à marcher 2 à 3 km pour nous rendre au centre ville. Nous privilégions la marche   afin de mieux voir les lieux.  Sur place, nous décidons de visiter le parc des sculptures de Sala Kaew Ku. Après 15 minutes de tuk-tuk, nous arrivons dans un parc super kitch !   C’est parait-il  l’attraction principale de la ville depuis plus de 30 ans.  Ce parc a été construit par un disciple d’un certain acète répondant au nom de  Kaewkoo qui développa une philosophie mixant le bouddhisme, l’indouisme  et autres croyances.  Le parc est assez joliment fleurit ce qui le rend assez agréable. Après la visite, nous retournons diner en ville  chez Daeng Namnuang.  Aujourd’hui c’est l’effervescence: les Vans font la file devant l’entrée pour déposer les clients qui sont quasi exclusivement asiatiques. Hier, nous avions repéré  le plat principal  composé de 4 à 5 petits plats différents : un bol de salade, des rouleaux de printemps frais et frits, des crudités, des nouilles de riz, de la  pâte filo,…  Impeccable ! Nous avons d’ailleurs mangé comme les locaux : avec les doigts.
Nous décidons l’après-midi de visiter le marché « Tha Sadet » : un énorme souk  dont les échoppes sont quasi exclusivement destinées aux locaux. Il est vrai que contrairement à ce que les guides prévoyaient, nous n’avons pas rencontré beaucoup de touristes. D’ailleurs, les inscriptions sont très peu traduites en anglais. Ce qui fait de Nong Khai, une ville où le touriste peut se balader sans être harcelé par des vendeurs de toutes sortes.  Nous continuons notre balade le long du Mékong jusqu’au temple de Wat Lam Duan.  
Le soir sur les conseils du frère de l’aubergiste, nous mangeons au marché de nuit. Un  restaurateur  ambulant y a envahi un coin de rue  et disposé une dizaine de table. Il vend des « Pad Thaï ». Ca tombe bien, on adore. On n’a pas été déçu. C’était succulent et en  plus on a mangé avec des baguettes.

(Cliquer sur une image pour consulter l'album photo)

Aujourd’hui, nous visitons Vientiane à vélo. Nous démarrons vers 10 heures après la mise à jour du site faite durant le petit-déjeuner. Nous roulons pendant 2 kilomètres vers le Vat Si Muang. Ce temple est le plus fréquenté de la ville par les locaux. Il est considéré comme le siège de l’esprit protecteur de la ville. Après sa visite, nous nous dirigeons vers le nord-est en direction du temple suivant : le Pha That Luang.  Nous roulons environ 5 kilomètres et traversons  les quartiers populaires de Vientiane. Les commerces sont nombreux. Toutes les constructions sont en béton. De nouveaux magasins jouxtent des plus anciens et parfois des ateliers délabrés. On soude des moteurs de voitures quasi sur le trottoir. Un peu plus loin, on trouve un magasin d’électronique flambant neuf. Nous arrivons au Pha That Luang qui est un ensemble de temples entourant un Stupa dans un joli parc. Nous y restons plus d’une heure.
Sur le retour, nous montons au sommet du Patuxai (Arc de Triomphe) pour contempler la ville et terminons notre promenade à vélo le long du Mékong.    
Après notre diner au restaurant laotien « Han Sam Euay Nong », nous nous promenons au marché ambulant le long du Mékong et terminons par un traditionnel pancake.

Avant de repartir à vélo à l’assaut de Vientiane, nous prenons une photo du patio de notre hôtel, le Malinamphu. C’est dans cet agréable endroit que nous prenons le petit-déjeuner. Avec ses 40 chambres, cet hôtel est à classer parmi les hôtels de milieu de gamme.  Tout est super propre et les chambres sont agréables. Que demander de plus ?   
Nous nous arrêtons une première fois pour visiter le  musée national Laotien. Les photos y sont malheureusement  interdites. C’est un petit musée dont le style et le mobilier datent des années soixante.  La politique guide bien sûr  son contenu : les différentes ethnies sont expliquées sans trop de détails, les français étaient des « colonialistes », les américains des « impérialistes » et le parti communiste est le bienfaiteur du pays. Nous y restons  quand même deux heures avant de repartir pour une promenade d’environ une heure à vélo dans la banlieue de Vientiane. Aujourd’hui, le soleil perse les nuages et il fait très chaud. (31° à l’ombre).  Après le déjeuner, nous continuons notre balade.Nous rentrons pour pouvoir admirer le coucher de soleil sur le Mékong et diner calmement.

(Cliquer sur une image pour consulter l'album photo)

C’est sous le soleil que nous partons ce matin pour une excursion organisée. Nous serons trois en  plus de Ban, notre guide. La troisième personne est une touriste Danoise répondant au non de « Léna ». Si un jour vous la croisez, vous la reconnaîtrez : elle est très spitante et parle tout le temps.  Après 13 kms en minibus, nous arrivons à Ban Tham Sang, notre destination.
Nous commençons par visiter la grotte « Tham Sang » ou grotte de l’éléphant qui doit son nom à une stalactite qui y ressemble. Cette petite caverne contient un Bouddha. Rien d’extraordinaire me direz-vous. Notre guide nous explique que cette grotte servait de refuge, durant la guerre du Vietnam, pour les villageois lorsque les américains bombardaient la région. Les gens qui y habitaient étaient déjà des Hmongs. Quelques personnes chassées de Birmanie et de Thaïlande avaient trouvé refuge en cet endroit.

Nous suivons notre guide à travers les sentiers pour arriver à la seconde grotte : Tham Hoi. Une grande statue de Bouddha garde l’entrée. La troisième grotte, toute proche, s’appelle Tham Loup et  possède encore beaucoup de stalactites bien conservées.  

Nous marchons ensuite pendant 20 minutes pour arriver à notre point de déjeuner. Nous y recevons un excellent BBQ avec du riz et du pain. Après cela, nous enfilons nos maillots pour visiter la cave « Tham Nam ». Nous recevons une lampe frontale et une chambre à air de tracteur. Nous progressons sur la rivière à l’intérieur de la grotte grâce à une corde ou en pagayant avec nos mains. Après 15 minutes, nous rebroussons chemin. A la sortie, j’en profite pour me baigner un petit peu. L’eau n’est pas trop froide et comme la température extérieure dépasse les 30 degrés, c’est très agréable.

Nous continuons par une marche d’environ 1 heure vers le village voisin. Le paysage est magnifique et le soleil de plomb. Ce village est également peuplé de Hmongs. Le guide nous explique que les Hmongs, chassés de partout, avaient trouvé refuge dans le nord du Laos. Ils n’étaient pas des plus aimés des laotiens non plus.  De ce fait,  pendant la guerre, ils ont collaboré avec l’ennemi américain. A la fin de la guerre, les américains sont rentrés chez eux, certains Hmongs les ont suivis mais d’autres sont restés sur place. Les relations avec les laotiens du nord étaient devenues très difficiles. Pour régler ce problème, l’état laotien leurs ont trouvé de nouveaux emplacements comme ici à Ban Tham Nam contre la promesse qu’ils feraient tout pour s’intégrer et être de bons laotiens.
Après toutes ces bonnes explications, nous reprenons le chemin du retour et arrivons à Vang Vieng pour 16 heures. A la terrasse de notre chambre, nous profitons du soleil et de la vue sur la rivière « Nam Xong ».

NB : Lexique Laotien : Tham = Grotte, Ban = Village , Nam = Rivière.  

Mise à jour du site oblige, nous partons ce matin vers 9 heures en direction du centre ville. Nous commençons par chercher une agence de voyage sérieuse et portons notre dévolu sur « Green Adventure ». Nous réservons un départ pour l’après-midi vers les chutes de Kuang Si et une balade sur le Mékong demain. Comme le départ est programmé pour 11H45, nous avons juste le temps de visiter un temple : le « Vat Sensoukaram ».  Assis, en attendant que mon photographe ai terminé son travail, un novice (jeune bonze)  vient me faire la causette.

Nous arrivons vers 12H30 aux chutes de Kuang Si. Nous visitons, à l’entrée, un enclos abritant des ours confisqués à des braconniers et gardés pour les protéger d’un sort  funeste. Après 5 minutes, nous arrivons aux premiers des 3 bassins de baignades. Les chutes sont magnifiques. Nous n’en n’avons jamais vue d’ aussi jolies.  Nous escaladons la montagne et à mi-chemin nous avons une vue intéressante sur la cascade la plus haute. Nous continuons l’escalade jusque tout en haut.  A cet endroit, la végétation est luxuriante mais nous ne trouvons pas d’endroit intéressant d’un point de vue photographique. Nous repartons vers 15 heures et visitons au retour un village Hmong. Revenus à Luang Prabang, nous visitons le très passionnant musée d’ethnologie. Des films vidéos, nous montrent des séquences de vie des tribus laotiennes. Nous rentrons pour 17h30 car bientôt la nuit va tomber.
 
Constatation matinale : les boules Quiès sont une bonne invention pour les bruits courants de la vie mais sont totalement inutiles pour les basses fréquences du gong.

Nous enchaînons notre voyage à Bali par un second « tour » dans le centre de l’île. Nous l’avions composé hier avec le guide. On visite d’abord un jardin d’orchidées proche de Sanur. On ne s’attend pas à revoir ce qu’on a eu la chance de visiter à Singapour. Effectivement, c’est bien plus modeste mais on a quand même vu pas mal de fleurs et ce d’autant plus que la saison principale de floraison des orchidées dans l’ile est au alentour du mois d’avril. Nous traversons ensuite la campagne vers notre deuxième point d’arrêt. La campagne est remplie de rizières inondées. C’est la période de plantation et les travaux de préparation de la terre se font parfois encore à la main ou au mieux avec un motoculteur adapté au travail aquatique. C’est près de la ville de Tabanan que nous trouvons le jardin aux papillons «Taman Kupu Kupu». Dans ce jardin recouvert totalement d’un voile vivent et se multiplient de superbes papillons. On y trouve également d’autres bestioles moins conviviales du type scarabées, araignées, sauterelles géantes, tarentules, … mais derrière des cages de verre.

Nous continuons vers le nord et les rizières du village de Jatiluwih.

Nous arrivons au point le plus au nord de notre voyage : le village de Bedugul et son jardin botanique. Un expatrié Anglais résidant à Bali que vous avions rencontré dans le jardin d'orchidées à Singapour nous avait conseillé cette visite. Nous n’avons pas été vraiment déçus, mais on s’attendait à mieux. De plus, nous avons écourté la visite pour cause de pluie. Ici pas une pluie abondante, mais seulement embêtante pendant 20 minutes. Nous visitons dans la foulée, le lac Beratan.
Au retour, nous pouvons encore admirer la campagne et les rizières.
 

Nous décidons de passer notre première journée à Bali relax. On décide donc de faire connaissance avec le centre et la plage de Sanur.  Une chaleur humide nous accable un peu et nous marchons d’un pas lent. Tout d’abord, nous réservons un voyage « classique » en voiture avec guide pour demain (40$). Contrairement à nos destinations précédentes où la clientèle était en grande partie asiatique, ici les occidentaux dominent. Bali est très prisé par les Australiens et les anglo-saxons. Après le déjeuner dans un petit resto de la rue commerçante (Ici un plat = +/- 4€) nous faisons connaissance avec la plage de sable fin. Elle est relativement propre mais très peu peuplée en cette basse saison. A l’extrémité de la plage se trouve un petit temple où à lieu une crémation. Le temps de rentrer à l’hôtel pour récupérer l’appareil photo et la crémation est terminée. Nous n’assistons qu’à la dispersion des cendres en mer.
Notre hôtel est composé de bungalows dispersés dans une végétation luxuriante. C’est assez pittoresque (cfr photo).  Comme hier, après le diner du soir la pluie a arrosé violement la végétation.  Ici le taux d’humidité est très élevé (entre 80 et 100%). Comme les essuies de bain ne sèchent pas naturellement, le personnel de l’hôtel les change tous les jours.
 

Nous terminons notre voyage au Laos, par la visite d’un dernier temple : le Santi Chedi et retournons pour 11 heures à notre Guesthouse.  Comme notre départ n’est programmé qu’à 15 heures, la charmante réceptionniste nous a autorisé à occuper notre bungalow jusqu’à ce moment -là. Vers  midi, la patronne nous invite à partager le repas de midi avec eux. Tous les dimanches, ils organisent pour le Staff et parfois pour quelques clients une fondue Laotienne. C’est super  sympa.  Nous discutons avec une touriste suisse-allemande de 83 ans toujours bon pied bon œil.  La dimension raisonnable de  l’hôtel (16 bungalows) et l’intérêt porté par les propriétaires à leurs clients  nous donne le sentiment que nous y étions un peu chez nous.  Ni la visite de la procession des moines, ni ce dernier repas ne sont comptabilisés sur la note. Cela vous donne une idée de la mentalité de nos hôtes.  Nous partons vers 16H45 de l’aéroport de LP pour Hanoî.

J’en profite pour résumer   mes observations personnelles que je pourrais relire quand je serais  bien vieux, au soir, à la chandelle, assis auprès du feu,….

 A) Le climat

 La chaleur hivernale dans la partie Nord du  Laos est très douce.  A Luang Prabang, la température maximale le jour était de 32 à 38 ° et la  température minimale la nuit de 9° à 15°.  A Vientiane, il faisait un peu moins chaud le jour et, à Vang Vieng, nous avons eu un début de journée pluvieux. Un fin pull n’a été nécessaire que tôt le matin à LP.  En ce mois de février, le climat nous a semblé idéal : chaud et sec le jour, pas besoin de climatisation la nuit. 

B) Les Laotiens.

Le nom ancien du  Laos est Lan Xang, ce qui signifie « (Royaume du) million d’éléphants ». Personnellement, si je devais lui donner un qualificatif,  je dirais plus volontiers : Pays du silence. Ici, tout est calme. Les gens parlent bas. Les voitures ne klaxonnent que très rarement. Même les chiens n’aboient jamais.  Mon premier contact avec le gong matinal est dû à un hasard du calendrier. Le premier jour, le dimanche, était un jour de fête Bouddhiste et le second, le lundi, était le 15^ème  jour de la lune montante qui est le jour de Bouddha et donc un jour férié.  A part cela, je n’ai plus jamais été importuné par le gong du matin. En ville ou dans les villages, il est rare d’entendre une sono. Et quand  on entend une musique, le niveau sonore ne gêne probablement pas les voisins. C’est tout le contraire de Bangkok. L’expression du visage des laotiens est en général sérieuse et sereine. Mais quand  ils s’adressent la parole, la fin de leur phrase se complète par un grand sourire. Ici, on apprend aux enfants à dire bonjour : « Sabadiee » (Avec l’accent tonique sur le ie long ). Dans les villages, nous avons reçu des milliers de Sabadiee.  La vie à la campagne semble rythmée par les saisons. Pendant la saison sèche, il y a beaucoup moins à faire.  

J’oubliais, de toutes  les régions visitées à ce jour, le laotien est certainement le commerçant le moins agressif. Vous pouvez vous balader dans le marché sans être interpellé constamment. C’est très agréable et cela rend le laotien encore plus sympathique. Seul les tuk-tuk « touristiques »  se permettent de vous interpeller mais jamais avec grande insistance. Pourvu que cela dure !       

C) La nourriture laotienne.

Durant la période sèche, le Mékong se retire dans son lit hivernal et laisse les berges disponibles pour les cultures maraîchères. Il n’est pas rare non plus de trouver dans les rivières des pompes pour alimenter les champs avoisinants. Le climat conditionne évidemment le mode de nourriture des gens. Un repas laotien se compose :

1° de riz, de nouilles de riz

2° de légumes en grande quantité

3° d’un peu de viande (poulet, porc, poisson et un peu de bœuf)

NB: le dessert est quasi inexistant à l’exception des fruits et des crêpes. 

Les préparations diffèrent : on peut avoir tout cela dans un petit bouillon (Noodle soup)  ou frit avec une sauce douce ou pimentée chili, le riz peut être gluant ou frit ou cuit à la vapeur.

Autre particularité du Laos comparé aux autres pays asiatiques, c’est le pain. Apparemment, il reste deux choses de la colonisation française : le pain et l’amour pour le jeu de pétanque.  

Côté boisson : la Beerlao est, à juste titre, une fierté nationale Laotienne. Le « Lao-lao », cet alcool blanc de 50° obtenu à partir du riz, ravi plus les laotiens que mon humble personne. Marie-France a, quant à-elle, été plus séduite par l’ensemble des jus  ou « shake » de fruits.

D)  La vie au Laos.

Il paraît que le tourisme est, après l’agriculture, la plus grande activité pour les laotiens. Nous avons vu au marché de nuit à LP, une vendeuse d’articles en soie qui, en attendant les clients, corrigeait des devoirs d’enfants. Elle devait probablement être enseignante durant la journée.     

Ce qui frappe le plus, c’est le nombre de maison familiale en cours de construction. C’est énorme. Le terme « maison familiale» doit être compris au sens laotien, càd où peuvent vivre plusieurs générations. Toutes ces constructions sont en durs : piquets en béton armé, mur en béton, cimentage extérieur et intérieur. Elles comprennent en général un rez-de-chaussée et un étage qui, pour les plus jolies, peut être habillé de bois.

Nous n’avons quasi jamais vu la police, ni l’armée.

Personnellement, le point le plus négatif au Laos est l’état des routes.

E) Le tourisme.

Ce qui est très agréable pour le touriste occidental, c’est le budget nécessaire pour voyager au Laos.  Pour 35 € vous avez un excellent hôtel, et un bon repas pour deux revient aux alentours de 10 €. Une « Noodle soup » à midi c’est 1 €, un plat traditionnel  à base de riz et de légumes, c’est 1 ou 2 €, une Beerlao de 64cl pour deux c’est 1€.  

Nous n’avons visité qu’une petite partie du Laos. Nous sommes déjà partants  pour un second voyage de quinze jours dans le centre et le sud du Pays.

Un conseil, si le Laos vous tentent, venez vite avant que le tourisme de masse n’ai dénaturé le pays et ses habitants. On parle de travaux à l’aéroport de Luang Prabang afin de pouvoir recevoir les vols longs courriers.

Good morning Vietnam ! Nous sommes partis lundi matin de bonne heure pour la visite du site le plus célèbre du Vietnam : « La baie d’Halong ». La baie d’Halong, est aussi inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le trajet d’Hanoï à Halong dure 4 heures et nous y arrivons pour 12h30. Nous embarquons immédiatement pour notre jonque : le Dragon Pearl. (Je vous propose de regarder le site de la compagnie « Indochina Junk ». http://indochina-junk.com ) Le ciel est couvert et le restera toute la journée. « Nous avions commandé le soleil » ironise une touriste Française. « Peut-être, mais aviez-vous payé le supplément ? » rétorque notre guide. Arrivés sur la jonque, nous recevons notre premier diner. C’est presque un repas gastronomique. Par les fenêtres, nous contemplons la baie. Le guide nous explique que la baie d’Halong et la baie Tu long ont une superficie totale de plus de 2000 Km². Le paysage est magnifique. Nous nous arrêtons vers 4 heures sur l’île de Hon Co pour visiter la grotte « Thien Canh Son ». Nous pourrons y voir des belles stalactites. Immédiatement après nous nous promenons en kayak au milieu des pitons rocheux. La mer est verte et plus calme qu’un lac. Après un second repas gastronomique, nous rejoignons notre cabine pour dormir.
Le lendemain après le petit-déjeuner, nous débarquons dans le village flottant de « Vung Vieng ». Nous nous déplacerons dans le village grâce à une barque en bambou. Dans cet ensemble de maison flottante, il y a une ferme de perles. On assiste à une démonstration de l’insertion de la bille de nacre dans l’huitre et aussi dans l’ouverture et la récolte de la perle produite par l’huitre après un certain nombre d’année. Notre jonque poursuit sa route en compagnie de trois autres jonques de la compagnie « Indochina Junk ». Nous sommes très surpris de n’avoir rencontré aucune autre embarcation de touriste. Après un dernier diner, pris sur le pont du bateau, nous arriverons pour 12 heures au port d’Halong. Il est 16H30 quand nous visiterons la ville d’Hanoï.
 

Nous partons de très bonne heure avec notre guide francophone « Chung » et notre chauffeur « Tuan ». Nous prenons la route vers l’ouest. Vers 10h,  nous nous arrêtons prés de la ville de Hoa Binh pour la visite du village ethnique de Giang Mo. Ce village est typique de l’ethnie « Muong » et a su conserver son architecture et son aspect naturel pour le plus grand bonheur des touristes dont nous faisons partie. Après 30 minutes, nous repartons en direction de la ville de Mai Chau.  Nous traversons des montagnes dont le sommet situé à 1700 m d’altitude est complètement dans les nuages. Nous arrivons vers midi à Mai Chau et déjeunons dans le restaurant de « Duc » qui sera notre guide locale pour la suite de trek. En effet, pour traverser la réserve naturelle de Pu long, nous avons besoin d’une guide qui parle le dialecte de cette contrée et qui connait bien les sentiers à emprunter. Nous repartons en voiture et nous nous arrêterons dans un atelier de fabrication de baguettes. Ces baguettes seront, soit utilisées au Vietnam, soit exportées vers des pays comme le Japon ou la Corée. La matière première est le bambou et la main d’œuvre aussi bien féminine que masculine. Quand on traverse le Vietnam, on remarque qu’ici tout le monde travaille et tout le temps.
Nous arrivons vers 14h au village de Ban Sai qui est la « porte d’entrée » de cette réserve. Nous démarrons notre randonnée sur des chemins mélangés de terre et de pierre. Notre guide parle à tout le monde et souvent les gens sourient. Une petite conversation s’installe. Il nous explique ce que  font  les villageois qui eux posent aussi des questions. On nous dévisage gentiment mais toujours avec le sourire. Nous aurons durant les 3 heures de randonnée énormément de « bonjour ». Le paysage est magnifique. Les rizières en terrasses se suivent les unes après les autres.

Nous arrivons le soir au village de « Ban Hang » qui est un village de l’ethnie Thai.  Ce village n’est pas un village pour touriste et ici il n’y a rien à vendre. Chung nous explique que depuis 2002, financés par l’Unicef, le village dispose de grand réservoir d’eau courante pour les besoins de tous les villageois. De fins tuyaux descendent de la montagne depuis une source et équipent ces réservoirs. De plus, depuis 2008, toutes les maisons du village disposent de l’électricité. Les maisons sur pilotis sont en bois et en bambous. Elles sont des plus simples mais ils ont tous la télévision et un Gsm. Je vous expliquerai demain comment se passe le repas chez l’habitant, je me contente aujourd’hui de vous décrire l’environnement ou plutôt je vous laisse regarder les photos. Nous dormons à même le sol sur une fine natte. Le plancher de bambous tressés n’est pas très régulier et nous voyons la terre battue. Nous nous endormirons sur le regard de « l’oncle Ho Chi Minh » dont quelques portraits ornent la pièce.


 

On se réveille le matin aux sons du village et de la nature. Nous avons passé la nuit sur des planches en bois bercé par le bruit de la pluie ruisselant sur les tuiles. Après le petit déjeuner, nous faisons nos adieux à Nam et à sa famille. Depuis 7 heures le matin, les paysans sont au travail. C’est dans le brouillard que nous partons pour 3 heures de marche dans la boue. En descendant vers la vallée, la visibilité augmente et nous redécouvrons le paysage habituel constitué de rizières et de montagnes. Nous arrivons un peu avant midi au village de Pho Doan où nous nous décrottons. Ce village est accessible par la route et notre chauffeur nous y attend. Nous dinons sur la route de Ninh Binh et arrivons pour 16 heures « chez Loan». « Chez Loan » est le nom d’une guesthouse tenue par la charmante et francophile « Loan ». C’est d’ailleurs le repère de tous les routards francophones de passage. Le soir nous y mangerons une excellente fondue vietnamienne avant de nous endormir vers 9 heures dans un vrai lit !
 

Tout le monde vient à Ninh Binh pour Tam Coc, appelé plus communément la baie d’Halong terrestre. Effectivement, dans cette région des rochers karstiques s’élèvent comme dans la baie d’Halong. C’est en vélo que nous avions commencé notre visite de la région hier après 16 heures. En effet,  « Chez Loan » se trouve à moins de 2 km de la pagode de Bich Dong. Nous ne comprenons pas tout de suite la religion vietnamienne qui en fait est un mélange de Bouddhisme, de confucianisme et de taoïsme. On l’appelle ici « Tam Giao » ou religion triple.

Ce matin, nous démarrons par la visite du tout nouveau  temple de «Bai Dinh». Ce temple a été inauguré en 2010 et ne se retrouve pas encore répertorié dans les guides touristiques.  Il y a des milliers et des milliers de visiteurs pour cette pagode qui se veut la plus grande de toute l’Asie du sud-est. Nous n’y avons pas vu un touriste étranger. C’est peut-être pour cela que, par deux fois, on nous a demandé de poser pour la photo avec un groupe de jeunes vietnamiens. Ce temple est impressionnant par ses dimensions et la foule qui le visite


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Nous continuons la journée par la visite des grottes de « Trang An ».  Ces grottes ne sont encore  répertoriées que comme projet dans le lonely planet. C’est pour cela, je suppose, qu’ici aussi nous sommes quasi les seuls touristes étrangers. Ces grottes se veulent une alternative à « Tam Coc » qui elles, sont dédiées totalement aux tourismes de masse. Nous visiterons avec beaucoup  de vietnamiens, 9 grottes et deux temples sur une petite barque pour 4 personnes. La  visite  dure un peu plus de 2 heures.

Après le déjeuner, nous partons pour  Hoa Lu qui est à 12 km au nord-ouest de Ninh Binh. Je vous cite le lonely planet.  Si son environnement est aussi spectaculaire que celui de Tam Coc, Hoa Lu présente en plus, un intérêt historique. La protection naturelle de son relief lui conférait un avantage certain lorsqu‘elle était la capitale du Vietnam sous la dynastie Dinh (968-980), puis sous la dynastie des Lé (980-1009). Les Dinh ont choisi ce site pour  mettre un peu de distance entre eux et la Chine, et pour tirer parti de la « barrière » offerte par les formations rocheuses de la région, tout aussi impressionnantes que celles de Tam Coc. L’ancienne citadelle, dont une grande partie a été détruite, couvrait une superficie de 3 Km². Le mont Yen Ngua  forme un superbe arrière-plan aux deux temples qui ont survécu. Ces petits édifices sont dominés par des piliers laqués de rouge sombre. Le premier Dinh Tien Hoang, restauré au 17^ème siècle est dédié à la dynastie Dinh….. Le second temple est dédié à Lé Dai Hanh, un souverain de la très ancienne dynastie des Lé….
Nous retournons pour 18 heures à Hanoï et dinons dans le délicieux restaurant « Little Hanoï 1 » situé au numéro 9 de notre rue « Pho Ta Hien ».