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Stephan et Marie-France en Asie du sud-est
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15 janvier 2011

Phnom Penh (15/01/2011)

Phnom Penh : Circulation Nous sommes arrivés déjà hier vers  16 heures à  Phnom  Penh.  On a quitté un immense aéroport flambant neuf pour arriver dans un aéroport cent fois plus modeste. Déjà à la douane, on a failli se faire arnaquer par l’officier de l’immigration à qui je donne 50$ pour mon visa et qui fait comme si je lui  avais donné 20$. (Il faut avouer que le pays est classé 162e sur 179 de l'Indice de perceptions de la corruption  par Transparency International en 2007 ).Le plus remarquable est la circulation. Si déjà à Bangkok, il est trop dangereux pour un européen de conduire, ici, cela quitte le concevable bien qu’on roule à droite. Je vous explique. Tout d’abord, il faut savoir que ¾ des personnes se déplacent à moto, que les carrefours sont pour les 9/10 sans feux de signalisation, que le rond point est très rare, que tout est embouteillé, que la circulation se fait entre 1 et 20 km/Heure, que le code de la route est inexistant, qu’une route de 2 fois 2 bandes peut se transformer sur un tronçon de 100 mètres par l’humeur des conducteurs en une fois 1 bande et une fois 3 bandes,  que le policier qui se trouve à tous les carrefours ne sert à rien  mais que contrairement à chez nous ne vient pas « foutre un peu plus le bordel alors qu’il y en avait déjà suffisamment». La règle semble être : si je suis à l’arrêt et qu’on me touche, ce n’est pas ma faute. On pourrait appeler cela aussi la conduite par petit pas. Mais le plus marrant, c’est leur façon de tourner à gauche. Prenons une route à 2 fois 2 bandes, 20 mètres avant le carrefour, la moto quand elle trouve un trou,  vient sur la bande des conducteurs en face, puis 10 mètres plus loin  encore un peu plus à gauche. Arrivé dans le carrefour, elle continue dans la nouvelle rue à gauche,  puis successivement va se placer à droite.  Je termine en vous disant qu’à un carrefour, on peut avoir sur 2 bandes, 60 motos : 20  de front  sur 3 « rangées ».

Enfants au bord du Makong Aujourd’hui, nous avons fait une visite touristique classique de Phnom Penh, comme proposé par tous les tours opérateurs c.à.d. Palais Royal, pagode d’argent, musée national, Vat Phnom et musée Tual Sleng. Ce musée Tual Sleng n’est rien d’autre que le camp de la mort numéro S21 conçu par le tristement célèbre Pol Pot (Frère n° 1) et reconverti en musée. Une relecture rapide de l’histoire récente du Cambodge nous apprend que ce génocide de plus de 2 millions de personnes a eu lieu il y a seulement 30 ans et que les pays occidentaux n’ont été – au mieux – que spectateurs.
On rencontre en rue beaucoup d’estropiés. Cela nous rappelle la proximité de cette guerre et les dégâts stupides de ces mines anti-personnelles.
La petite éclaircie dans cette après-midi assez lourde a été notre repas au restaurant Friends tenu par une ONG australienne. Les bénéfices du restaurant vont directement dans la caisse de cette ONG dont l’objet est le rattrapage des enfants des rues. Une de leurs activités est l’apprentissage aux métiers de l’hôtellerie. La qualité, la présentation des mets et le service n’ont rien à envier à un bon resto de chez nous.

(Cliquer sur une image pour consulter l'album photo)

Bidonville de Phnom Penh Grand Palais
Musee national 2 Musee national
Mekong Palais Royal Salle de Concert Pagode d argent
Tual Sleng Vat Phnom Vat Phnom Enfants au bord du Makong

 

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