Nous logeons à l’hôtel Central, hôtel très bien situé dans le vieux Yangon. L’hôtel est surtout fréquenté par des hommes d’affaires et ressemble à ce qu’était un hôtel 4 étoiles dans les années 70 : peinture récente, luminaire en dorure, mobilier neuf mais au design ancien. Tout est nickel, pas de lézard !  Sauf un qui s’est rapidement caché derrière le miroir de la salle de bain.

A 85 km de Yangon, on trouve la ville de Bago (Pegu ou Pegou). Ancienne capitale(*), elle est surtout connue pour ses édifices religieux. Nous n’avons aujourd’hui que 2 heures pour la découvrir mais nous y reviendrons demain. Aujourd’hui, on a  visité la Paya Shwemawdaw, le palais Kanbawzathadi et le zedi Hintha Gon. (NDLR : zedi est le nom birman de stupa. Rappel : un stupa est un édifice conique plein dans lequel est enfermé quelque chose de sacré)   

Bago-Le temple aux folles par Stephanasie

Vers 14 heures, nous démarrons  l’ascension du mont Kyaiktiyo, d’abord en camion et puis à pied. Nous arrivons au sommet et découvrons le sanctuaire du rocher d’or. Troisième site sacré, après la pagode Shwedagon de Yangon et le Mahamuni de Mandalay, ce site est surtout visité par des locaux. Petite déception quand même, le rocher d’or est en travaux et il est entièrement emballé dans des feuilles de papier brun. C’est dommage mais on se contentera des posters.
 

(*)  On a déjà vu 7 anciennes capitales : Bagan, Mingun, Ava,  Amarapura, Mandalay, Yangon  et maintenant Bago.   

Nous avons quitté le Lac Inlé et sommes arrivés à Yangon, ville principale du Myanmar. Tout n’a pourtant pas roulé comme prévu. Nous arrivons ce matin vers 7h10 au petit déjeuner, le chauffeur est déjà là. Il nous dit que nous devrions avoir été prévenus que le départ était avancé de 30 minutes. Manifestement, la réception de l’hôtel n’a pas fait son boulot. Nous zappons notre petit-déjeuner et à 7H15 nous partons. Nous arrivons vers 8H à l’aéroport.  Le checking se fait en 5 minutes grâce à la dame de l’agence qui, sur place, aide ses clients. Nous comprendrons plus tard que l’agence avait comme idée de nous mettre sur le vol de 8H30 au lieu de celui de 9H30.      
Deuxième contretemps : à 9H30 on nous annonce que le vol aura 30 minutes de retard et à 10H on nous annonce que le vol est annulé. On réparti les voyageurs sur 2 autres vols vers Yangon. Nous arrivons à Yangon vers 13H au lieu de 10H30 initialement planifié ou 9H30 si la combine de l’agence avait fonctionné. Point positif, nous avons reçu un bon repas dans l’avion et n’avons plus besoin de déjeuner.

Yangon est totalement différent de tout ce que nous avons vu jusqu'à présent. On est revenu dans le  21^ème  siècle. Dans une ville pauvre et sale, d’accord, mais nous avons quand même l’impression qu’un début de modernité s’installe.

Nous démarrons par la visite du marché Bogyoke, ensuite nous visitons la pagode Botataung, le quartier indien, le  centre ville colonial, la pagode Sule, le quartier chinois et son marché, la superbe Pagode Shwe Dagon  et terminons par le bouddha couché de la pagode Chaukhtatkyi. La nuit est déjà bien tombée quand nous rentrons à l’hôtel.

Après la visite du marché de 5 jours dans un village du lac Inlé , nous sommes allés a Samkar. Pour vous décrire l’ambiance, je vous cite le Lonely Planet : Sur le papier, le lac mesure 22 km de longueur et 11 km de largeur, mais dans les faits, la frontière entre le lac et les marécages est floue. Depuis la route de Taunggyi qui le surplombe, le lac donne l’impression d’être une flaque sur un vaste tapis de verdure. Le lac Inlé est festonné de villages sur pilotis et de jardins flottants Intha. On peut également rencontrer des Shan, des Pa-Oh, des Taung Yo, des Danu, des Kayah et des Danaw sur les marchés qui se déroulent tous les 5 jours dans un village différent des alentours du lac. Le bateau est le principal moyen de transport. SI les voyageurs explorent le lac à bord de sampan motorisés (des bateaux traditionnels à fond plat, qui ressemblent un peu aux long tail boats thailandais), la majorité des intha font avancer leur embarcation à l’aide d’une seule pagaie qu’ils enserrent d’une jambe – une technique unique. (….)

Au pied du Lac Inlé, un long canal traverse la campagne sereine en zigzaguant, en direction du sud, jusqu’à un second lac entouré de villages Shan, Intha et Pa-Oh. De Nyuang Shwe, il suffit de 3 heures de pirogue pour atteindre le plus important de ces villages, Samkar autrefois fief d’un prince Shan. Sur la rive opposée du lac se dressent la pagode Thar Kong et son ensemble de Zedi en ruine et de sculptures en stuc vieux d’un demi-millénaire au moins. Ce que l’on apprécie avant tout, c’est la quasi-absence des touristes : la région n’est ouverte que depuis 2003 et on impose encore aux étrangers d’être accompagnés par un guide Pa-Oh.

 NDLR : les locaux écrivent Tar Kuang au lieu de Thar Kong : phonétiquement cela se ressemble.
 

Mon message précédant se terminait avec notre trek. Il était alors plus ou moins 13 heures et nous étions arrivés au village de Inthein. Une pirogue à moteur nous y attendait.  Inthein se situe le long d’un canal qui se jette dans le lac Inle. Nous empruntons ce canal, traversons le lac Inle et ensuite un autre canal pour arriver, après une heure et demi, au village de Nyaung Shwe. Nous sautons dans un trishaw (tricycle pour 2 passagers) et nous voilà  à l’hôtel. Ce matin nous faisons le chemin en sens inverse car nous allons visiter la paya Shwe Inn Thein à Inthein. Nous y voyons 1054 Zedi  (petite tour) du 17^ème et 18^ème siècle.  Avant cela nous avons pu admirer les pêcheurs du Lac Inle avec leur drôle de filet ainsi que des jardins flottants et des villages palustres.  Dans l’après-midi, nous visitons également le monastère de Kyaung Nga hpe. Nous n’avons bien sûr pas échappé à l’artisanat local : tissage à partir de fils de tiges de Lotus, confection de cigares, bijoux  en argent.         

Nous partons pour un trek de 2 jours et demi dans la campagne Birmane. Long de 68 km, ce trek doit nous amener de Kalaw au bord du lac Inle. En consultant la carte, notre guide nous explique que vous traverserons des villages où habitent des minorités ethniques dont des Palaung, des Danu , des Pa-Oh et des Taungyoe. Ce qui nous frappe, en ce premier jour, c’est le déboisement de la forêt primaire. Tous les tecks ont été enlevés et envoyés en Europe. Il ne reste plus qu’une terre aride et la fôret secondaire.
Les villageois travaillent dans des plantations de thé et dans les cultures maraîchères. Les rizières ne sont actuellement pas utilisées : Il faut attendre la saison des pluies pour cela. Nous arriverons sans encombre vers 17h au monastère de Pyin Thar où nous passerons la nuit. Nous dormons dans le « temple » surveillé par 8 Bouddhas et nous aurons comme voisin de chambrée un moine. Le lendemain matin, nous nous réveillons à 6H30. Notre cuistot, qui nous accompagne tout au long de ce trek, nous a préparé un excellent petit-déjeuner. Le logement est sommaire mais les repas sont somptueux.
La seconde journée se passe à peu prés comme la première. Les décors changent peu. Une petite frayeur quand même. Arrivé dans un chemin encaissé nous tombons nez à nez avec un troupeau de 10 buffles. On s’arrête, on regarde : Il n’y a pas de gardien. Les buffles s’arrêtent aussi. Notre guide prend un caillou et le lance vers les buffles. Les buffles redémarrent. OK, nous allons nous mettre sur le côté et monter sur le talus à hauteur respectable. Nous passerons cette deuxième nuit dans un ancien monastère en bois : Htee Thein . C’est toujours aussi matinal mais cette fois-ci avec les chants des jeunes moines que nous nous réveillerons. Les derniers kilomètres me sont personnellement assez pénibles et la faute en incombe à ces foutues ampoules qui m’empêchent de marcher normalement.
 

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bidon 

INDE

New Delhi   visualiser le message du 21/01/2016  

AGRA   visualiser le message du 22/01/2016  

TAJ Mahal   visualiser le message du 23/01/2016  

JAIPUR   visualiser le message du 24/01/2016  

pushkar   visualiser le message du 25/01/2016  

Shekhawati : Les haveli   visualiser le message du 26/01/2016  

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Delhi   visualiser le message du 29/1/2016  

Bhoubaneswar   visualiser le message du 30/1/2016  

De Bhubaneswar à Gopalpur   visualiser le message du 31/1/16  

De Gobalpur à Balliguda   visualiser le message du 01/02/2016  

De Balliguda à Rayagada   visualiser le message du 02/02/2016  

De Rayagada à Jeypore   visualiser le message du 03/02/2016  

Onukudelli   visualiser le message du 4/2/2016  

Kunduli   visualiser le message du 05/02/1016  

Gupteshwar   visualiser le message du 06/02/2016  

Vers Taptapani   visualiser le message du 07/02/2016  

Vers le lac Chilika   visualiser le message du 08/02/2016  

Vers Puri   visualiser le message du 09/02/2016  

Konark et puri   visualiser le message du 10/2/16  

Retour vers Bhubaneswar   visualiser le message du 11/2/2016  

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La luminosité matinale nous pousse à commencer la journée par quelques clichés de Kalaw. En nous promenant en ville, nous sommes surpris de trouver un ATM  (distributeur de billets).  Cela est tout nouveau et dorénavant il devient possible de retirer de l’argent à partir de sa carte Visa.  L’employée de la banque nous confirme que les cartes Visa du monde entier fonctionnent. Comme quoi le pays évolue. Je suppose que très bientôt les hôtels en feront de même.  
Nous redescendons ensuite dans la vallée pour le camp d’éléphants de Magwe à trois quarts d’heure de route de l’hôtel.  Nous sommes accueillis par un guide francophone qui nous explique que ce sanctuaire de 9 éléphants à été créé par son oncle vétérinaire, aujourd’hui à la retraite.  On estime à 4000 éléphants travaillant à l’exploitation forestière en Birmanie. La vocation de ce centre est de les accueillir après  une vie bien remplie. Nous commençons par leur donner quelques bananes. Ils ne sont pas encore  très bien éduqués. Si nous n’allons pas assez vite, ils viennent nous les prendre. Ces pachydermes adorent les bananes qui, à côté de leur 120 kg de feuillage ingurgités tous les jours, sont des friandises. Second temps fort de cette journée : le bain des éléphants.  Aider par les cornacs, nous  leur frottons le dos et la tête. Marie-France ira même jusqu'à vérifier qu’ils étaient bien propres derrière les oreilles. Retour au campement pour prendre un petit thé et nous repartons aussitôt pour une petite balade à dos d’éléphant.
Le déjeuner offert était  succulent.  Et oui, j’oubliais : nous avons également participé au reboisement de la forêt primaire en plantant quelques jeunes tecks.
Cette journée restera gravée dans nos mémoires comme une  expérience exceptionnelle.