Stephan et Marie-France en Asie du sud-est

Nous démarrons notre deuxième visite des temples d’Angkor à 7h du matin. Nous avons un guide francophone de  remplacement, mais sincèrement nous n’avons rien perdu au change (Cfr photo) . Outre l’histoire de la cité d’Angkor et des multiples représentations des dieux hindous (Brahma-Vishnou-Shiva) elle nous informera des mille facettes de la vie khmère actuelle. Tout d’abord, les personnes qui ont connu la période des Khmères Rouges n’en parlent jamais. Lock-out complet. Deuxième principe : on ne doit jamais parlé de politique en public. On peut voir fleurir le long de la route qui nous mène à notre premier temple (Banteay Srei) pas mal de maisons du parti au pouvoir, le « Cambodian People’s Party »(en abrégé le CPP). Troisième réalité : depuis sa période glorieuse du 14ème siècle, l’empire Khmère a perdu plus de 50% de son territoire au profit des Thaïlandais et des Vietnamiens. Ce qui ne les rend pas très sympathiques aux yeux des Cambodgiens.(Diaporama de la vie courante)
Nous arrivons au premier temple, le Banteay Srei   qui vaut bien la peine de faire les 30 km qui le sépare de Siem Reap. Au retour, nous visitons également les temples du  Baray  (Pré Rup, Le Mébon Oriental,  Banteay Samré (Diaporama) et les temples d’Angkor Nord-Est : Ta Som, Neak Pean, Preah Khan (Diaporama)

Nous rentrons vers 16 heures à l’hôtel. Pas le temps de prendre une douche. Nous partons immédiatement pour le lac Tonlé Sap et le village flottant. On amène tous les touristes voir le couché de soleil sur le lac et voir la misère de ce village lacustre d’immigrés Vietnamiens. Ce voyeurisme touristique est un peu artificiel. Espérons que les 2 fois 20$ que nous avons payé pour prendre le bateau est bien comme précisé une contribution pour le développement de ce village. Dans un pays  où le pouvoir de l’argent est supérieur aux lois, on en doute quand même un petit peu. (Diaporama)

Nous commençons la journée par une mauvaise nouvelle : notre guide francophone ne pourra pas nous accompagner pour ce premier jour. Nous sommes en haute saison et les guides francophones sont rares. Il y a des problèmes d’overbooking. Nous aurions dû réserver avant le départ et non pas la veille. Nous faisons contre fortune bon cœur et achetons à l’entrée du site le livre en français « Angkor – cité khmère ». Proposé par les petits vendeurs ambulants au prix de 10$, nous le négocions à 6$. Nous payons le pass d’entrée pour 3 jours 40$ par personne. Cela peut paraître beaucoup. Il faut savoir qu’il y a plus ou moins 50 temples. Nous démarrons par « Angkor Vat », le plus grand et le plus connu des temples d’Angkor. Je ne vais pas décrire ici les temples visités. Nous avons en ce premier jour visité :
- Le temple d’Angkor Vat  
- Les temples d’Angkor Central : Angkor Thom, le Bayon, le Baphuon, Phimeanakas et le Palais Royal, Preah Palilay, la terrasse des éléphants, la terrasse du roi lépreux (Diaporama)
- Les temples d’Angkor Est : Thammanon, Chau Say Tevoda, Ta Keo, Ta Prohm, Banteay Kdei, Prasat Kravan (Diaporama)
Tous ces temples ont été construits entre 800 et 1300 après JC. Le plus exotique est le temple de Ta Prohm immortalisé par le film Tomb Raider et son actrice principale Angelina Jolie dans le rôle de Lara Croft. L’état de conservation n’est pas excellent. Beaucoup étaient recouverts de plâtre aujourd’hui disparu et on ne voit plus que la pierre noire. Nous rentrons vers 18 heures assez fatigués. Nous n’avons déjeuné qu’avec un ananas. Nous dînons au restaurant « Amok » prés de « Bar Street ». Nous choisissons une « dégustation khmère » pour le prix de 21$ pour 2 personnes, ce qui est énorme pour le Cambodge. En effet, dans un petit resto chinois, on paie 1,5$ pour un plat, 3$ à 5$ dans un resto pour occidentaux et 7$ à 8$ dans un resto chic.

Nous partons ce jour vers Siem Reap. Nous voyageons  pour cela en car Express. Cela ne veut pas dire que l’on prend un car plus rapide mais que celui–ci ne fera qu’un arrêt de 30 minutes à midi et ne s’arrêtera pas dans les pièges à touristes. Nous avons pu, pendant les 6 heures que dure le voyage, admirer le paysage. Par contre d’un point de vue photo cela n’a quasi pas été possible. Nous avons surtout vu des rizières, des productions de fleurs de lotus, des paysans au travail, des maisons quasi toutes sur pilotis,des temples … . Arrivé à 14h  à Siem Reap,  nous nous sommes baladés dans l’old market, le night market, le noon night Market, …. La routine quoi  !

Nous sommes arrivés déjà hier vers  16 heures à  Phnom  Penh.  On a quitté un immense aéroport flambant neuf pour arriver dans un aéroport cent fois plus modeste. Déjà à la douane, on a failli se faire arnaquer par l’officier de l’immigration à qui je donne 50$ pour mon visa et qui fait comme si je lui  avais donné 20$. (Il faut avouer que le pays est classé 162e sur 179 de l'Indice de perceptions de la corruption  par Transparency International en 2007 ).Le plus remarquable est la circulation. Si déjà à Bangkok, il est trop dangereux pour un européen de conduire, ici, cela quitte le concevable bien qu’on roule à droite. Je vous explique. Tout d’abord, il faut savoir que ¾ des personnes se déplacent à moto, que les carrefours sont pour les 9/10 sans feux de signalisation, que le rond point est très rare, que tout est embouteillé, que la circulation se fait entre 1 et 20 km/Heure, que le code de la route est inexistant, qu’une route de 2 fois 2 bandes peut se transformer sur un tronçon de 100 mètres par l’humeur des conducteurs en une fois 1 bande et une fois 3 bandes,  que le policier qui se trouve à tous les carrefours ne sert à rien  mais que contrairement à chez nous ne vient pas « foutre un peu plus le bordel alors qu’il y en avait déjà suffisamment». La règle semble être : si je suis à l’arrêt et qu’on me touche, ce n’est pas ma faute. On pourrait appeler cela aussi la conduite par petit pas. Mais le plus marrant, c’est leur façon de tourner à gauche. Prenons une route à 2 fois 2 bandes, 20 mètres avant le carrefour, la moto quand elle trouve un trou,  vient sur la bande des conducteurs en face, puis 10 mètres plus loin  encore un peu plus à gauche. Arrivé dans le carrefour, elle continue dans la nouvelle rue à gauche,  puis successivement va se placer à droite.  Je termine en vous disant qu’à un carrefour, on peut avoir sur 2 bandes, 60 motos : 20  de front  sur 3 « rangées ».

Aujourd’hui, nous avons fait une visite touristique classique de Phnom Penh, comme proposé par tous les tours opérateurs c.à.d. Palais Royal, pagode d’argent, musée national, Vat Phnom et musée Tual Sleng. Ce musée Tual Sleng n’est rien d’autre que le camp de la mort numéro S21 conçu par le tristement célèbre Pol Pot (Frère n° 1) et reconverti en musée. Une relecture rapide de l’histoire récente du Cambodge nous apprend que ce génocide de plus de 2 millions de personnes a eu lieu il y a seulement 30 ans et que les pays occidentaux n’ont été – au mieux – que spectateurs.
On rencontre en rue beaucoup d’estropiés. Cela nous rappelle la proximité de cette guerre et les dégâts stupides de ces mines anti-personnelles.
La petite éclaircie dans cette après-midi assez lourde a été notre repas au restaurant Friends tenu par une ONG australienne. Les bénéfices du restaurant vont directement dans la caisse de cette ONG dont l’objet est le rattrapage des enfants des rues. Une de leurs activités est l’apprentissage aux métiers de l’hôtellerie. La qualité, la présentation des mets et le service n’ont rien à envier à un bon resto de chez nous.

(Cliquer sur une image pour consulter l'album photo)

En ce jour de transit, nous profitons d’un peu de répit pour démarrer la journée. On est en vacances quand même ! Marie-France en profite pour se faire coiffer. Le résultat est plus que satisfaisant. Il faut avouer que les cheveux raides sont la norme ici. Plus globalement, on a été frappé par la dextérité des thaïlandais : que ce soit pour découper une banane en rondelles en moins d’une seconde, que ce soit pour emballer différentes choses ….Ca doit faire partie de leur apprentissage de base. Pour ma part, j’ai réservé l’hôtel pour notre retour. Je l’ai choisi dans le centre du quartier Siam. Pourtant hier vers 22 heures, je me suis dit que les clients du Novotel ne devaient pas toujours passer des nuits très calmes. En effet, à côté, on construisait un autre building. Ils étaient occupés à creuser les fondations au bulldozer et au marteau piqueur! C’est peut-être par masochisme ou par contraste avec notre hôtel actuel ou plus simplement une envie de vouloir ressentir ce que m’avait expliqué mon frère qui m’a poussé à réserver un hôtel dans le centre bruyant de Bangkok. Nous quittons Bangkok que nous avons adoré. Il y a bien sûr, comme dans toutes villes de plus de 10 millions d’habitants, une multitude de quartiers au mode de vie totalement différent. En 4 jours, nous avons l’impression de n’avoir vu qu’ un millième de Bangkok. (Même si on a déjà vu des milliers de buddhas et de 7/Eleven). Une chose est sûre cependant, les thaïlandais sont des personnes très gentilles et très polies et c’est avec plaisir que l’on reviendra.

Au revoir Bangkok ….. et à bientôt.

Nous démarrons la journée par la visite de la maison de Jim Thompson. Cet américain s’installa en 1959 à Bangkok et se passionna pour les soies thaïlandaises dont il envoya les échantillons aux grands couturiers de Paris, Milan et Londres. Devenu très riche et grand amateur d’art, il fit construire sa résidence de six bâtiments anciens en teck. Ayant souvent plus de deux cents ans, ces maisons , certaines provenant d’Ayuthaya, furent démontées pour être acheminées jusqu’à leur emplacement actuel.  Havre de paix au milieu d’une ville de plus de 10 millions d’habitants , nous avons adoré la finesse et la sérénité que dégage cette demeure.

  Après cela, nous nous sommes lancés à l’assaut des centres commerciaux : le MBK center (immense, nécessite un jour à lui tout seul pour tout voir . Photo ci-dessous) , Siam Center, Siam Discovery  Center  et le Siam Paragon. 

Nous avons également été déambuler dans le marché de Pratunan (souk où  l’on vend principalement du textile  Photo ci-dessous) et le marché de Siam Square. Outre les magasins , les rues de Siam Square sont, sur des kilomètres, remplies d’échoppes mobiles qui envahissent les trottoirs. Cela rend la circulation de milliers de piétons également très compliquée

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Coté circulation : Bangkok est fortement embouteillé. La photo ci-après a été prise à deux heures de l’après-midi.

Nous partons tôt ce matin en voyage organisé pour Ayuthaya , l’ancienne capitale thaïe.  Le bus s’arrête 25 km avant Ayuthaya pour visiter le palais Royal de Bang Pa In.  C’est dans un magnifique jardin que l’on trouve une série de palais de styles très variés. Avant Ayuthaya , on visite les temples de Wat Phra Mahathaat , Wat Phra Si Sanphet et Wihaan Mongkhon Bophoi et son bouddha en bronze.  Nous en avons déjà vu des bouddhas:  couché ,assis, d’émeraude, d’or, de bronze , ….  et même ici l’emplacement d’un bouddha volé. Il est vrai qu’il pesait 226 kg d’or massif.
Nous déjeunons à bord du bateau qui nous ramène via la Chao Phraya à Bangkok.

 

Voici c'est fini.

Les temples
A tout seigneur tout honneur, on commence par la visite du site du Grand palais et du Wat Phra Kaew (NB : Wat signifie Temple). C’est ici  que l’on trouve le Bouddha d’émeraude.  Sur le même  site que les palais anciens, on trouve des palais contemporains  que le roi n’utilise que très rarement. Il  a en effet beaucoup  de résidences.
A 10 minutes de marche de là , on trouve le deuxième temple le plus visité de Bangkok : le Wat Pho et la statue du bouddha couché. Sur ce site qui compte un nombre impressionnant de temples , on trouve des centaines  de bouddhas.  Nous traversons alors le fleuve pour visiter le Wat Arun , ancien temple de style khmère.  En fin de journée, nous avons visité le Wat Traimit et le Bouddha en or massif.  
 

ChinaTown.
Avant d’arriver à ce quatrième  temple, nous avions déjeuné dans un petit restaurant ( rub arron cfr guide Lonely ou routard) . Nous avons mangé Thai : Càd du riz blanc accompagné d’un plat de  viande (porc – poulet-ananas-sauce aigre douce) et d’un plat de scampis (avec légumes et brocolis).  C’était délicieux mais pas autant que ce que nous prépare notre cousine Na.  Pour arriver à ce Wat Traimit donc , nous avons traversé Chinatown et  ses ruelles de commerces .
 

Se déplacer à Bangkok

Bangkok est très embouteillé. Le moyen le plus pittoresque pour se déplacer est le « tuk-tuk » . Ce moyen de locomotion  doit son nom au bruit fait par cette moto  qui transporte  deux passagers .

Une autre façon rapide de se déplacer du sud au nord est de prendre le bateau rapide sur la rivière Chao Phraya. Ce bateau express fonctionne sur le même principe qu’une ligne de métro.  Pour un prix de 14 bath, ou peut traverser toute la ville. ( nb 1 bath = +/- 1 Franc Belge)

En bons touristes que nous sommes , nous nous sommes laissés tenter par une visite de la ville depuis ses canaux ( Klongs) . Nous  avons  pour celà utilisé  un bateau à moteur de voiture.  Nous avons été très surpris du nombre important de temples que l’on trouve.

Nous sommes arrivés comme prévu à l’aéroport international de Bangkok. Cet aéroport  est  récent.  Le passage à l’immigration  et  la récupération des bagages se sont  faits dans un temps record. La température extérieure est de 31 degrés.
Le service navette de l’hôtel , par contre,  avait 10 minutes de retard. Il nous a appris que nous étions des «farengs »  càd des étrangers.  Après une heure de trajet souvent ralenti par les embouteillages, nous arrivons à l’hôtel Baan Chantra sur Samsen Road. Comme prévu l’hôtel n’ est pas très grand (8 chambres) mais  très propre et a tout le confort moderne.

Cliquer sur la photo pour l'agrandir

Nous profitons de la soirée qui démarre à  18 heures pour  nous promener dans le quartier tout proche  de Khaosan Road.  Ces rues sont composées de commerces de tous types mais quasi exclusivement  pour les farengs. Chaque boutique à  ses néons et sa sono.  Si on ajoute à cela les agréables odeurs des petits restaurants  et des  échoppes ambulantes qui façonnent des « pad Thaï »,  on a un tableau des plus exotiques. Nous goutons également à ces délicieuses crêpes au miel et  nous nous  laissons tenter par une mangue fraiche.
On commence à fatiguer et  rentrons à l’hôtel relativement tôt.